Un jardin privé, une jungle ou une cité moderne?
En août 2010, le magazine Wired avait jeté un pavé dans la mare en publiant un dossier spécial qui prenait radicalement position : The Web is dead. Long live the Internet.
Pour sur-simplifier, résumons l’argument de Chris Anderson ainsi : les applications mobiles, si séduisantes, faciles d’accès et d’utilisation pour les usagers, tellement plus simples à monétiser pour les entrepreneurs, existent en dehors de l’architecture du Web ouvert, accessible par navigateur. Anderson en concluait que, logique capitaliste aidant, « the Web is not the culmination of the digital revolution ». (Cela dit, il ne prédisait pas sa mort, mais plutôt sa marginalisation dans l’écosystème numérique.)