Le dernier rapport produit pas la Fabrique de sens explique tout sur la découvrabilité. Suivez le guide ici.
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Dans une entrevue à InfoWorld.com donnée après cette acquisition, Davis Sacks, le CEO de Yammer, explique que la valeur de son entreprise tient au fait qu’elle est la première à se distinguer dans cette nouvelle catégorie des logiciels d’entreprise. Selon lui :
« Nous croyons vraiment que chaque compagnie aura son propre réseau social interne. La taille de la compagnie n’a pas d’importance – nous comptons parmi nos clients des compagnies classées au Fortune 500, tout autant que des petites startups. Le secteur non plus n’a pas d’importance, des industries de tous les secteurs ont adopté Yammer. Et c’est un phénomène mondial : on nous utilise dans presque tous les pays.
C’est un marché immense et je crois que c’est ce qui excite les investisseurs. Et notre croissance est très rapide. »
Fin août, Google annonçait le lancement d’une série de fonctionnalités conçues spécifiquement pour l’entreprise. D’après cette annonce, ce n’est qu’un début : Google a prévu de déployer d’autres applications pour l’entreprise dans les prochains mois, dont une version mobile de Google+ pour les utilisateurs en entreprise. Chez Google, on appelle ça “going Google”.
Le web social infiltre le monde de l’entreprise et c’était inévitable. C’est une étape naturelle du mouvement de personnalisation de l’informatique initié il y a 30 ans par Microsoft et Apple, qui aboutit aujourd’hui à la « consumérisation » de l’informatique (l’adaptation rétroactive pour le marché professionnel de technologies – appareils et logiciels – développées pour le grand public). Comme l’analyse la firme PwC dans l’étude The consumerization of IT, c’est la faute à Apple pour avoir inventé un téléphone qui simplifie le quotidien de tous, y compris les dirigeants d’entreprise. C’est la faute à Facebook, Twitter et Google pour avoir créé des technologies sociales et collaboratives devenues tellement imbriquées dans nos vies personnelles qu’elles ne pouvaient que déborder dans nos vies professionnelles. C’est la faute aux inventeurs de l’hypertexte et des navigateurs web pour avoir facilité l’accès à un monde d’information et de données.
Et la faute originelle revient à Apple et Microsoft qui, en créant l’écosystème de l’informatique personnelle, ont permis à n’importe quel quidam de se familiariser avec la technologie informatique – et parfois même de la maîtriser, à la maison comme au travail.
Il semble qu’en 2011 les bans du mariage entre la télévision et le web seront encore publiés.
Si mariage il y avait, il faudra absolument un contrat de mariage. Et c’est là que les choses se compliquent.
Il y a derrière la négociation de ce contrat une quantité impressionnante d’enjeux, et beaucoup d’argent. Dans son panier de mariée la télévision apporte une expérience de plus de 50 années à captiver des auditoires de masse et à engranger d’importants revenus en échange.
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En 1960, Hugo Gernsback, le père du terme “science-fiction”, imaginait une télévision qui serait diffusée directement dans le cerveau, grâce à un casque “superceptor” qui diffuserait des impulsions électriques, un peu comme fonctionnent les rêves. De cette façon, chacun aurait eu accès à son émission personnelle dans sa tête.
Vendredi, j’ai assisté à MediaCamp Montréal*, l’anticonférence des médias à Montréal, «une nouvelle occasion pour les médias de se pencher sur les défis actuels qu’ils vivent.»
Le portail Canoë en a fait la couverture avec le titre suivant: MediaCamp Montréal, les médias se questionnent. Et l’une des questions qui aurait été soulevée, selon l’article : «pourquoi est-ce que les télédiffuseurs se dirigent vers le web alors que les géants comme Google et Apple s’investissent dans la télé? C’est une question à laquelle on cherche encore une réponse.»
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Je m’éloigne un peu de mon sujet central, les médias, mais je ne peux pas m’empêcher d’être fascinée par cette nouvelle manifestation du mythe de Frankenstein, en continuité avec mon article précédent. Dans le New York Times du 13 juin, un article intitulé « Merely Human? That’s So Yesterday » m’a entraînée sur la piste d’un mouvement, la singularité technologique, un concept selon lequel l’évolution exponentielle de la technologie informatique atteindra un point au-delà duquel il ne sera plus possible de l’appréhender. Ce concept est directement inspiré de la théorie de Moore.
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L’ambition de Google, ce n’est pas de dominer le monde, mais de l’organiser (1). Pour organiser le monde, Google est en train de redéfinir les règles de nos interactions économiques, culturelles, sociales, à coup d’algorithmes qui, à l’aide de formules complexes, choisissent les informations auxquelles nous aurons accès.
Quand j’étudiais au Cégep, j’avais des professeurs marxistes. C’est dire s’il y a longtemps.
L’un de mes professeurs de philosophie nous avait fait travailler sur les Appareils idéologiques d’État (AIE) de Louis Althussser. Ce philosophe français un peu oublié aujourd’hui désignait ainsi l’ensemble des dispositifs (famille, école, médias, religion) qui, dans une société, façonnent les préférences et les manières d’agir des individus pour les adapter au système productif (2).
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